Chers compatriotes, En ce début d’année, je souhaite partager avec vous la détermination, les convictions et la confiance qui m’animent pour notre avenir commun. L’année 2024 restera une étape marquante dans notre histoire collective. Une année remplie d’espoir, mais aussi de doutes, tant le potentiel de chacun était mis à l’épreuve pour accomplir davantage. Sur le plan national, 2024 a été une année d’événements majeurs : le dialogue national et l’adoption d’une nouvelle Constitution. Pour certains, c’est une histoire encore inachevée, riche de promesses d’améliorations à venir. Pour d’autres, c’est un processus résolument engagé vers un Gabon qui se libère progressivement des démons et des maux qui entravent notre unité. Je m’inscris dans cette dynamique d’espoir et de renouveau. Un Gabon qui se relève, après les épreuves et les humiliations subies sous le régime Ali Bongo - PDG. Cependant, je reste conscient que si certaines batailles ont été remportées, la lutte reste encore à mener sur bien des fronts. En effet, les injustices demeurent trop prégnantes, le « kounabelisme » est érigé en système — continuent de fragiliser notre nation. Mon engagement est clair : les efforts doivent viser à éradiquer les maux de notre société, et non à diviser les hommes. Les armes doivent être tournées contre les ennemis de la République et ses défenseurs (qu'ils soient de l'opposition, de la diaspora, les activités, etc.). Le taux de chômage, qui a atteint un niveau record de 35 % de chômeurs selon le BIT, est particulièrement alarmant. Les jeunes Gabonais, parmi les plus touchés d’Afrique subsaharienne, attendent des solutions concrètes. Le dégel du recrutement dans la fonction publique représente une voie pour redonner de la dignité à cette jeunesse avide de prendre sa place dans la construction nationale. Ce n’est toutefois pas la seule voie. La gabonisation de l’emploi et le soutien à l’entrepreneuriat offrent également des perspectives. Les gouvernants doivent continuer à jouer un rôle de régulateur, en imposant des quotas de recrutement et en établissant un cadre fiable et durable pour accompagner les Gabonais désireux d’entreprendre. Sur le plan économique, notre dépendance persistante aux ressources naturelles, notamment le manganèse et le pétrole, reste un enjeu majeur. Les efforts de diversification économique progressent lentement, freinés par un manque de soutien fiscal prolongé pour les industries naissantes. La conjoncture favorable des cours du pétrole doit être une opportunité pour mettre en œuvre un vaste programme de relance de notre appareil productif. Les progrès sont visibles dans la reprise de certains secteurs d'activité économique, mais nous pouvons faire davantage. Une gouvernance stable et transparente au sortir de la transition pourra stimuler un climat d’affaires plus attractif et plus équilibré. Il est fondamental de sortir de cette phase d'exception. 2025 sera une année électorale, marquée notamment par l'élection présidentielle. Ces joutes électorales font une fois de plus interroger les acquis de notre démocratie. LA RÉPONSE LA PLUS PLAUSIBLE AU 30 AOÛT 2023. Nous devons saisir cette élection comme une opportunité de consolider notre unité nationale et de bénéficier pleinement de la maturité de nos institutions. Les atouts de notre pays sont précieux : des institutions locales solides et une participation citoyenne active. Ces bases doivent nous conduire vers une gouvernance exemplaire. Je suis convaincu que les Gabonais doivent rester au premier plan pour penser, réaliser et faire rayonner notre pays. L’année 2025 représente une opportunité unique de croire en un Gabon meilleur, plus juste et plus prospère. Pour ma part, je reste pleinement mobilisé et engagé pour la réalisation de cet objectif. Que Dieu nous guide et nous aide à faire du Gabon ce qu’il peut et doit être. Vive le Gabon ! Que Dieu bénisse éternellement notre nation.
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