Croiser des chevaux en liberté avec son chien peut s’avérer être une épreuve. Bon qu’on se le dise, les chevaux n’était pas si stressés que ça. J’abuse clairement après avoir revu la vidéo. Mais la fixation du blanc a mis une belle pression à Hestia 😅 Quand je les ai vu au loin, j’ai choisi de rattacher Hestia parce que je savais que le croisement allait être sacrément étroit. Anciennement Hestia chargeait les chevaux. Elle n’était pas à l’aise avec eux et la solution qui s’offrait à elle était de les faire fuir en leur courant après. Ce comportement était fortement renforcé par des patrons moteur de prédation. J’ai dû apprendre à Hestia à gérer ses émotions et à renoncer sur chacun des chevaux que je croisais. Aujourd’hui elle montre encore du stress, comme on le voit lorsque son front se tend légèrement au croisement, mais cela reste parfaitement maîtrisable. La règle d’or pour travailler ce genre de contexte, c’est l’anticipation. C’est la raison pour laquelle je la rappelle systématiquement à ce qu’elle marche à côté de moi lors de croisement où il y a des angles morts. Dans un contexte, comme celui-ci, je préfère avoir une chienne proche de moi car la forte proximité avec un croisement en face à face augmente le risque de charge au dernier moment. C’est un exemple typique de ce à quoi peut servir une marche au pied connectée. Dans d’autres circonstances, je peux laisser le chien, prendre des décisions avec plus d’espace. Mais cela nécessite un travail spécifique ce contexte avec des certitudes comme : l’acceptation de l’humain des chevaux à ce que ma chienne s’approche, et des chevaux qui ne réagissent pas à l’approche d’un chien.
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