Ce qui est magique avec notre métier c’est la connexion qui advient parfois miraculeusement avec un acteur ou une actrice. Avec Anaïs j’ai toujours ressenti ce plaisir insondable du jeu. Depuis le tournage de « Sauver Ou Périr » et à nouveau sur Montecristo, je n’ai rien à faire si ce n’est lui répondre. Anaïs a ce truc rare, elle joue pour deux. Lui répondre c’est déjà être un meilleur acteur, je crois. L’émotion de ces retrouvailles entre Mercedes et Edmond était un enjeu important… les non dits, les sous entendus… Et au lieu du stress ou de la pression, je n’étais que dans le plaisir pur de la conversation, de la musique nouvelle à chaque prise entre ces deux amours déchirés par la douleur. /Et puis il y a aussi la surprise de découvrir les choix de montage et ici en l’occurrence le choix de la musique. Je me souviens avoir découvert la BO finale avec beaucoup d’émotion : je ne conaissais pas @jerome.rebotier et il a réussi, je crois, à créer un accompagnement nostalgique, profond et intemporel qui nous aide et nous met en valeur aussi dans chaque scène. Tout ces partenaires participent tellement de l’expérience incroyable que cela peut être de faire un film ensemble.