YannToutCourt

👋🏼 2024 s’achève. Cette vidéo, qui l’avait ouverte, est celle que vous avez la plus vue, la plus aimée. Elle est aussi, pour bien des raisons, celle dont je suis le plus fier. Elle n’a pas changé grand chose pour moi. Mais elle mis le grand talent de @Solann, qui n’en avait pas besoin, un peu plus en Lumière. Près de 7 millions de vues cumulées ! 2025 sera, cf. la couv du dernier @Télérama, son année, premier album à la clef 👑 Je ne me voyais pas conclure celle qui s’achève autrement que sur ce repost… Hâte de la suite ! En janvier je vais ralentir : gros projet éditorial à assumer. Bon bout d’an à toutes et tous ! Quant au double sens « Louve - Prostituée »qu’entendaient TOUS les Latins au récit du mythe de Rémus et Romulus, et rendu en Français par « Chienne », il aboutit chez Tite-Live (I, 4, 7), au Ier siècle avant J.-C., au glissement suivant : « Faustulus confia [Rémus et Romulus] aux soins de sa femme. Cette Larentia était une prostituée à qui les bergers avaient donné le nom de Louve [LUPA] ; c’est là l’origine de cette tradition merveilleuse ». 📕 À lire sur le sujet, l’article de Francesca PRESCENDI : « Romulus et Rémus, la louve et la prostituée », publié en 2017 [en ligne sur le site MNHN) #Histoire #Debunk #Rome #Louve #Solann #ApprendreSurTikTok

Réponse à @Hyperaspistes Je connais cette théorie… 🤓 (et pourquoi elle ne tient pas, aussi 😬) #Christmas #Noel #apprendresurtiktok #debunk

Il y avait aussi l’âne et le bœuf 👀 Joyeuses fêtes : je vais débrancher quelques jours ! 🙂 Sur l’idée reçue n°1 : plusieurs passages de la Bible décrivent le temps qu’il faisait, en décembre, en Judée / Palestine. Dans Esdras 10:13 on peut ainsi lire : « c’est la saison des averses ; il n’est pas possible de se tenir dehors ». Peu compatible avec l’Évangile de Luc, qui précise que les bergers de Bethléem, au moment de la naissance de Jésus, ne se contentaient pas de sortir le troupeau, mais bien qu’ils « vivaient en plein air ». Sur l’idée reçue n°2 : Et si Noël avait PRÉCÉDÉ la fête romaine du Soleil du 25 décembre ? C’est en tous les cas une hypothèse de plus en plus privilégiée par les historiens. Dans les premiers temps du christianisme, de nombreuses propositions sont faites pour « dater » la Nativité. Le 25 décembre est proposé (apparemment) pour la première fois au début du IIIe siècle, par l’auteur appelé Hippolyte de Rome. Soit plusieurs décennies avant que l’Empereur AURAIT instauré une fête de Sol Invictus le 25 décembre 274 (le « aurait » est essentiel : on trouve cette « information » un peu partout, y compris sur Wikipédia, mais elle n’est fondée sur aucune source, seulement sur des hypothèses - que beaucoup de spécialistes considèrent bancales). Cette proposition d’une Nativité fixée au 25 décembre ne semble s’imposer qu’au milieu du IVe siècle. Elle répond à des enjeux symboliques : le solstice d’hiver, qui était fixé au 25 décembre jusqu’au Concile de Nicée de 325, marque le moment où le Soleil entame sa reconquête. Or les premiers chrétiens qualifient Jésus de « Soleil de justice », et la théologie solaire a une importance considérable dans le christianisme primitif. Enjeux pratiques aussi et peut-être surtout : le 25 décembre était, jusqu’au IVe siècle, si on en croit le silence des sources, « libre » de grandes fêtes païennes. Choisir cette date, c’était non pas remplacer, ni suivre, mais se démarquer des religions concurrentes ! Des sources (discours de l’Empereur Julien à Antioche, v. 362) montrent même qu’au milieu du IVe siècle, juste au moment où les chrétiens s’emparent vraiment du 25 décembre… les Romains développent des jeux dédiés au « Soleil invincible » le même 25 décembre. Certains y voient la preuve que la fête chrétienne aurait précédé la fête païenne. Mais comme l’indique « C’est pas sourcé » dans ses vidéos… on ne sait pas. On peut aussi considérer que Chrétiens et Païens se sont battus en même temps pour s’accaparer une date jusque-là « libre » dans leurs calendriers, mais très chargée sur le plan de la symbolique cosmique. 📚 BIBLIOGRAPHIE : Alain CABANTOUS, François WALTER, Noël. Une si longue histoire…, Payot, 2016 Série de vidéos YT de la chaîne « C’est pas sourcé » : « Du côté de Noël » (2016 à 2024). #Histoire #Debunk #Noel #apprendresurtiktok #christmas

C’est de toute beauté… 😳 Selon Thierry Lentz, qui tenta en 2004 un bilan chiffré sourcé de la campagne de Russie de 1812 (voir biblio) : sur 550 soldats environ (dont 400 à 440 passèrent le Niemen en juin, les autres plus tard), beaucoup ont déserté quelque part pendant le trajet (environ 180 000, dont 50 000 auraient réussi à se cacher avec l’aide de la population russe : Lentz parle de 130 000 « déserteurs » et de minimum 50 000 « déserteurs recueillis »). Il y eut 150 à 190 000 prisonniers. Et, donc, environ 200 000 morts, pour moitié sur le champ de bataille, les autres de faim et / ou de froid, d’épidémies… Quant au nombre de soldats qui repassèrent le Niemen, les estimations vont de 10 000 à 30 000… Parmi les prisonniers, beaucoup ne survécurent pas. Ceux qui y réussirent s’installèrent en Russie et y restèrent pour la plupart malgré la proposition de Louis XVIII, un an et demi plus tard, de les rapatrier. On en aurait compté plus de 3.000 rien qu’à Moscou en 1837… 📚 RÉFÉRENCES : Thierry LENTZ, Nouvelle histoire du Premier Empire, Tome 2 (L’effondrement du système napoléonien), Fayard, 2004 Menno-Jan KRAAK, Mapping Time : Illustrated by Minard’s Map of Napoleon’s Russian Campaign of 1812, 2014. #histoire #napoleon #campagnederussie #apprendresurtiktok

Les années 1930 et son antisémitisme pudique… son Charles Mauras qui, avec réserve, écrivait de Blum qu’il était un « détritus humain, à traiter comme tel », un « microbe de la race élue » et qui conseillait dans les pages de l’Action française, toujours tout en retenue : « Chacun prendra conscience du bon moyen de défendre sa vie du sacrificateur juif : le couteau de cuisine »… 👀🙄 Chacun aura noté, s’il fallait le préciser, l’ironie de ce début de description : c’est que les propos tenus par Geraldine Woessner sur « l’antisemitisme honteux des années 1930-1940 » dans C a vous, sur France 5, le 21.11.2024, n’en finissent pas de me démoraliser tant ils fragilisent la lutte - nécessaire - contre l’antisémitisme en relativisant (et à quel point !) ce que furent aussi PUBLIQUEMENT, pour les Juifs de France, d’Allemagne et d’ailleurs, ces années là… Comparaison entre époques n’est JAMAIS raison. Elle peut, surtout, être parfaitement déraisonnable… PS : sur le sondage, je dis « adhéreraient » à propos des sympathisants LFI car : on trouve en effet chez eux, dans cette enquête portant sur 1000 sondés supposement représentatifs de la population francaise (méthode des quotas), 55% qui pensent « vrais » 6 préjugés antijuifs ou plus (contre 49% chez les dépolitisés, 46% chez Renaissance, 52% au RN). Dans le même temps l’enquête montre (et le Point l’ignore) que 33% des sympathisants LFI n’adhèrent pas aux préjugés antisemites (moins de 2). Ils ne sont que 22% à ne pas adhérer aux préjugés antisémites chez Renaissance, 20% à LR, 16% au RN. Tout est donc une question de grille de lecture, comme souvent avec les sondages. Vous avez en tous les cas les informations nécessaires à vous faire un avis un peu plus complet 👀 📚 LIRE : Ralph SCHOR, L’antisémitisme en France dans les années 1930, ed. André Versailles, reed. 2021 Johann CHAPOUTOT, Comprendre le nazisme, Texto, 2020 Saul FRIEDLÄNDER, L’allemagne n@zie et les Juifs, 2 tomes, Seuil, reed. 2008 #Debunk #GeraldineWoessner #AntisemitismeHonteux #ApprendreSurTiktok

En vrai, elle est trop bien 🥸 #booktok #ApprendreSurTiktok

Besoin de vous ! 🙏🏼 À la recherche de Bernard et Mireille G. Mes MP Insta sont ouverts si vraie info ! 🙂

Je furetais sur X quand… (suite en commentaires) #AfD #Histoire #ApprendreSurTikTok

Depuis 24h, le monde s'interroge sur la nature du geste d'Elon Musk : signe d'une excitation débordante ? Salut n@zi ? Sur les réseaux, ses soutiens eux-mêmes sont divisés. Et proposent pour certains des lignes de défense qui font référence à l'histoire. Références qui, quand on lit les sources et les études dédiées, soulèvent bien des problèmes. Cette vidéo vise dont d'abord à résumer l'histoire du salut de Bellamy, et du salut romain. Et après ? S'impose une autre question : peut-on, en brandissant de telles références - loin d'être "vierge" pour la seconde - masquer une réalité, à savoir que ce geste provoque une onde de choc mondiale ? Interroge ? Parce qu'il est chargé d'une symbolique évidente, que personne ne peut nier, qui recouvre tout : celle du f@cisme, du n@zisme ? Et peut-on, une fois l'excitation retombée, une fois l'émotion mondiale constatée, ne pas attendre de son auteur qu'il en lève lui-même l'ambiguité, pour ne pas dire qu'il s'en excuse ? C'est que les partisans de Musk exigeraient des personnalités politiques qu'ils combattent, s'ils avaient produit un tel geste : bras levé dans un geste raide et rapide, tendu à l'oblique, doits ouverts et collés, paume vers le bas, à l'adresse d'un public présent ou imaginaire. Et ils auraient raison. Le salut de Bellamy comme le salut Olympique ont été abandonnés dans les années 1940 : parce que la charge symbolique des saluts ressemblant plus ou moins aux "modèles" f@scistes et n@azis ne peut être niée... 📕 POUR ALLER PLUS LOIN : Martin M. WINKLER, The Roman Salute: Cinema, History, Ideology, Ohio State University Press, 2009, 272 p. Federico Carlo SIMONELLI, « Relecture du rôle de Gabriele D’Annunzio dans la marche sur Rome (1919-1922) », Cahiers de la Méditerranée, n° 107, 2023, pp. 35-57. Francis BELLAMY, « How to observe Colombus day », The Youth's Companion, n° 65, 8 septembre 1892, pp. 446-447 (contient la description du "Salut de Bellamy"). #Histoire #ApprendreSurTiktok #SalutRomain #RomanSalute #ElonMusk #Debunk

#collage avec @Le Tropeur Il a raison. Je veux qu’il ait raison ! 📕 À LIRE : Interview de l’historien Nicolas Vernot sur France Culture, 2021 (« Pourquoi représente-t-on le cœur avec ce symbole <3 ? ») #Histoire #Debunk #ApprendreSurTiktok

Les digues cèdent de toute part : les faits n’ont plus d’importance. Le réel n’importe plus. Seul compte le récit. Et c’est ainsi que débutent les entreprises de réécriture du passé, dont les plus massives ont pavé le chemin du pire. Je n’imagine pas un instant que Laurent Wauquiez soit engagé dans une telle aventure. Mais en utilisant « avec tant de légèreté » les outils des forces qui entendent brouiller le passé pour mieux forger leur propre mythologie, il les légitime. Nous devons exiger mieux de nos responsables politiques. Qu’ils retrouvent des scrupules ! Le jour où ces derniers auront disparu, qu’est-ce qui tiendra la démocratie ? 📕 À LIRE : Bertrand BORIE, « Brutus, le personnage historique », Histoire antique & médiévale, n. 89, 2017, pp. 14-43 Alan CAMERON, Circus Factions. Blues and Greens at Rome and Byzantium, Oxford, 1976 Jean MEYERS, « Décadence et chute de Rome, des vanités historiographiques ? » dans Vanités, compositions de la fin, PUM, 2019 #Histoire #Debunk #LaurentWauquiez #RomeAntique #Brutus #apprendresurtiktok

🔎 Je ne suis pas à l’abri de commettre des erreurs. Il est impossible de ne pas en commettre (par manque de nuance, mécompréhension…). Sur ce point précis, j’ai fait le choix d’utiliser « Palestine » car, comparant notre climat à celui des territoires où vécu Jésus, il me semblait que le mot était rapidement « localisable » du plus grand nombre, davantage que Galilée. Mais au-delà de ma vidéo, et au-delà des crispations que le sujet soulève du fait des longs affrontements au Proche-Orient, d’un point de vue historique, s’agacer qu’on parle de Palestine au Ier siècle c’est comme reprocher à tata Josette de dire qu’elle va passer ses vacances dans le Quercy au motif que ce n’est pas le nom d’un département… C’est vrai. Mais c’est un nom d’usage, contemporain, et qui a son utilité parce qu’il dit quelque chose que les noms administratifs ne disent pas. 📍Jésus est né en Galilée, a prêché en Judée, a visité la Samarie... Et ces territoires additionnés étaient, en son temps… nommés « Palestine ». 📕 À LIRE : David JACOBSON, « When Palestine Meant Israel », Biblical Archaeology Review, mai-juin 2001 [en ligne] Louis H. FELDMAN, « Some Observations on the Name of Palestine », Hebrew Union College Annual, num. 61, 1990 Francis SCHMIDT, « How the Temple Thinks: Identity and Social Cohesion in Ancient Judaism », 2001, pp. 28-29. Menahem MACINA, « Le terme « Palestine », utilisé par les auteurs anciens, désignait-il la « Terre d’Israël » ? », The Times of Israël (blog), juillet 2018 [article engagé par lequel l’auteur, qui jusque-là affirmait que le mot Palestine ne pouvait pas être utilisé pour qualifier la région avant l’an 135, explique en quoi il avait tort] #apprendresurtiktok #histoire #debunk

#collage avec @𝒜𝓃𝒹𝓎✈︎ Cher Andy je pense fort à toi. Être perdu est normal, à l’instant de vivre ce que tu vis. N’en culpabilise pas. Pense d’abord à toi. J’espère que tu seras accompagné, vraiment aidé.